Col du Coq Nord

depuis Saint-Hugues-de-Chartreuse

Col goudronné

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Intérêt sportif
4/5
Intérêt touristique
3/5
Tranquilité
4/5
Etat de la route
2/5
Cyclabilité
2/5

La route

Note des cyclos

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Un col aux statistiques bien trompeuses

Le versant Nord du col du Coq présente une pente moyenne de 6,2% sur quasiment 9 kilomètres. Derrière ces chiffres loin d’être affolants se cachent en vérité un col d’une certaine difficulté pour sortir de Chartreuse. Celui-ci peut être décomposé en plusieurs parties distinctes. En sortant de Saint-Hugues-de-Chartreuse, la pente reste relativement faible. Lorsque l’on quitte les dernières habitations, on entre tout de suite dans la forêt, ce qui est appréciable par temps chaud. Sur le premier kilomètre, on fait face aux premiers petits “taquets”, où la pente se dresse sur quelques dizaines de mètres avant de se calmer.

Après environ 2 kilomètres, la route se dresse sous nos roues. Les ruptures de pentes s’enchainent, passant de pentes à 2 chiffres à des pourcentages plus faibles. La route croise puis décroise le ruisseau qu’on longera une bonne partie de l’ascension. Puis elle se dresse une nouvelle fois. On entre alors dans la portion la plus difficile, avec 1,4 kilomètres à plus de 13% de moyenne, avec des passages au delà des 15% ! Et pour ajouter à la difficulté de la pente, le revêtement est parfois bien défoncé. On croise quelques nids de poules et la route est déformée par endroits. Une session de gravillonnage a été réalisée en Mai 2021, ce qui devrait améliorer l’état général de la route. Une fois cette portion raide passée, la pente reste modérée, sous les 10%, pendant quelques centaines de mètres, avant de devenir progressivement un faux-plat.

Avant d’attaquer la dernière partie de la montée, la route redescend pendant environ un bon kilomètre. Attention car la route est assez sinueuse, avec quelques virages à l’aveugle et un revêtement toujours moyen (et parfois quelques gravillons), prudence donc ! On arrive donc avec un peu de vitesse dans la dernière portion. Mais on tape vite dans la pente. Avec près de 2 kilomètres au dessus des 10%, se hisser au sommet n’est pas une mince affaire. A la moitié, on sort de la forêt et on peut apercevoir le col, encore bien haut. On flirte même parfois avec les 15% ! L’ambiance ici est tout à fait montagnarde, avec parfois quelques troupeaux de moutons. A deux virages de la fin, il ne reste plus que 300 mètres, qui paraissent interminables au vu de la pente. Mais au sommet, la vue sur la Dent de Crolles et la vallée du Grésivaudan en valent la peine.

Pour résumer, le col du Coq versant Nord est très irrégulier, avec de nombreuses ruptures de pentes et  2 longues portions raides ! A cela s’ajoute le revêtement en piteux état sur quelques passages, ce qui en fait un des cols les plus durs de l’agglomération. Mais le calme de l’ascension, l’ambiance montagnarde et la belle vue au sommet en font un très beau col. En descendant, on atteint la vallée du Grésivaudan par une descente rapide. En une grosse demi-heure, on rejoint le centre de Grenoble.

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